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Témoignage de consultant - Episode 01 : Alexandre Desaunay, DIGEIZ

Dans ce premier épisode, nous vous partageons le témoignage d'Alexandre Desaunay, Head of Data & Insight chez Digeiz, ancien consultant en stratégie chez Ares & Co.


Alexandre, pourrais-tu nous présenter ton parcours ?

A l'issue d'une double formation d'ingénieur statistique à l'ENSAE et d'école de commerce à l'ESSEC, j'ai rejoint le monde du conseil avec la volonté de poursuivre ma formation dans un cadre très "processé" avec un rythme intense et une courbe d'apprentissage importante.


Un homme de face en noir et blanc

Pourquoi avoir rejoint le conseil ?

L'envie, commune à beaucoup de consultants, était de prolonger l'esprit des classes préparatoires et des écoles d'ingénieurs et de continuer à me former avec des exigences intenses en me faisant le pari de me réveiller à 30 ans en me disant : « je suis allé assez vite, assez loin et j'ai acquis beaucoup de compétences qui vont m’être utiles pour pouvoir amorcer une transition de carrière dans des postes à responsabilités ».

C'est effectivement ce que j'ai fait. témoignage candidat lastep

J'ai fait du conseil dans une verticale spécialisée en services financiers, j'ai travaillé presque exclusivement pour des grandes banques, des grands assureurs ou encore des grandes mutuelles.


Pourquoi avoir quitté le conseil ?

Lorsque l’on est consultant, on réalise des missions de conseil en délivrant des recommandations.

Cependant, on se sent parfois dépossédé de nos recommandations, ce qui peut être perçu comme un luxe car finalement nous ne portons pas le succès ou l’échec de ces recommandations. Nous délivrons des orientations à nos clients qui sont ensuite responsables d'exécuter la stratégie proposée.

Mais il y a aussi une sorte de frustration de penser les actions à mettre en œuvre sans pouvoir ensuite le faire, ni même les suivre afin de voir si ces recommandations étaient la bonne voie à adopter.

Lorsque l’on transitionne, on essaye d'avoir des postes où l'on ne s'arrête plus seulement aux recommandations pour aller jusqu'au bout du processus afin de voir ces recommandations se mettre en place et mesurer leurs impacts.

Porter de bout en bout les transformations que l'on pense nécessaires pour la réussite et l'amélioration d'une entreprise est une motivation classique chez les consultants qui quittent le milieu du conseil.

Ce qui est très rassurant, pour certains consultants qui peuvent être spécialisés dans une industrie verticale, c'est de savoir que leurs compétences sont valorisables dans toute autre industrie.

Le conseil, même lorsque l’on se spécialise fortement, permet de capitaliser sur les compétences que l'on a développées dans une industrie spécifique et de les transposer dans quasiment n'importe quelle autre industrie.


Que fais-tu aujourd’hui ?

Je suis aujourd'hui en poste dans une startup qui s'appelle Digeiz.

Je suis responsable de la partie « Data et Insight ». J'accompagne ainsi nos clients dans l'exploitation des données.

Digeiz fournit des données de « trafic piéton » qualifiées pour tout un panel de cas d'usage, principalement aux centres commerciaux, avec pour objectif l'optimisation du «merchandising mix», l'analyse des performances des magasins et des centres commerciaux.


En quoi ton passé de consultant t’aide dans ton activité ?

Au cours de ma carrière dans le conseil, j'ai réalisé beaucoup de missions analytiques (data, code, analyse de données) et ces expériences se sont très bien transposées dans mon métier d'aujourd'hui.

Chez Digeiz, je fais partie du Comité de Direction et du Management, ce qui est très intéressant.

J'ai intégré cette startup dans un poste de direction afin de gagner en responsabilités et continuer à me développer sur le plan professionnel.

J'ai acquis de nombreuses compétences génériques dans le métier du conseil et aujourd’hui, je mets ces compétences au service de l'entreprise sur des sujets très concrets, très opérationnels.

Même si j'ai encore beaucoup de choses à apprendre sur l'industrie de la distribution, mon bagage généraliste, mes compétences de structuration, de synthèse, de communication, de relation avec les parties prenantes sont extrêmement utiles dans une industrie qui est toute autre que les Services Financiers.


Je suis très proche de mon CEO. Il capitalise notamment sur mon passé de consultant en stratégie pour renforcer des procédures internes, faire monter le niveau d'exigence dans la formalisation, dans le rapport aux clients, etc.

Dans le milieu des startups, apporter un regard sur ce qui se fait dans des entreprises plus matures et plus établies a beaucoup de valeur.

La difficulté pour les consultants est qu'au départ nous sommes formés sur des compétences très généralistes et plus nous progressons, plus nous nous spécialisons.

Quand nous arrivons à un certain stade de notre carrière, nous risquons de nous restreindre dans une voie très spécialisée dont il peut être difficile de ressortir.


Quand Lastep est venu me chercher, je venais de passer cinq ans dans le conseil. Le bon moment était venu pour moi de sortir du consulting avant d'être vraiment trop spécialisé et labellisé comme un expert des services financiers.

J'ai bénéficié d'un très bon accompagnement.

La force de Lastep a été de dépasser mon expérience dans les services financiers et de voir qu'il était pertinent de présenter mon profil à une entreprise d'une industrie totalement différente justement parce qu'avec ma double formation d'ingénieur et de management, je correspondais complètement à ce que recherchait mon employeur actuel.

Je suis en poste depuis un an maintenant et je suis ravi. Je suis extrêmement satisfait de mon mouvement professionnel, cela correspond vraiment à mes attentes en termes de responsabilisation, dans le fait de faire partie d'un projet et d'être dans des fonctions de pilotage plus que dans l'exécution de missions.

Aujourd'hui, je monte mon équipe, j'ai commencé seul et désormais nous sommes trois, je recrute et je construis tout le dispositif. La forte dimension entrepreneuriale du poste est très stimulante.

Je suis très reconnaissant envers mon passé dans le conseil, j'utilise au quotidien les compétences que j’y ai acquises.

C'est en effet très gratifiant de pouvoir apporter sa pierre à l'édifice et de voir que l'on a de l'impact auprès de personnes qui ne sont pas du tout initialement dans notre cœur de métier.

J'exploite cette expérience et j'essaye de la faire fructifier en la transmettant à mes collaborateurs.

 

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